Plus besoin de vous présenter le grand et l’unique Disiz La Peste si ? Ok petit récap :
Disiz a sorti son tout premier disque Poisson Rouge il y a 17 ans. Le titre J’pète les Plombs l’a complètement lancé et reste un son incontournable de sa carrière. En 2012 il entame une trilogie d’albums : Lucide, Extra-Lucide et Transe-Lucide ont vu le jour. On va pas vous faire toute sa discographie car il compte aujourd’hui onze albums à son actif.
Le petit dernier en date étant Pacifique, un projet ambitieux et inclassable à l’image du rappeur. Dans ce tout dernier disque Disiz nous conte les choses de la vie, il s’exprime sur les maux de notre époque et le fait avec une grande sensibilité. Il n’a jamais aimé être étiqueté, rangé dans une case, et il nous le prouve une fois de plus avec cet album. Disiz s’est affranchi à 200% et ici le rap, l’électro, la pop et même le zouk fusionnent sans difficulté.
On avait pu découvrir avant la sortie de l’album le premier titre Autre Espèce, dans lequel Disiz rappelle qu’il n’aime pas être catalogué, il est l’étranger, celui qui ne rentre dans aucune case, qu’on ne parvient pas à identifier ou classer. D’ailleurs il a été félicité pour ce titre par Stromae lui-même. De là est né une belle collaboration entre les deux artistes et deux titres : Splash, hypnotique et fascinant et Compliqué.
S’ensuivent 17 autres titres tous plus ingénieux les uns que les autres. Menteur, Menteuse et A Petit Feu tourne autours des relations sentimentales qui ont perdu de leur authenticité avec l’apparition d’internet. La fille de la Piscine, Carré Bleu, des sons qui nous rappellent à quel point Disiz est doué pour le story telling, il nous raconte des histoires et ça marche.
ADN est un titre plus mélancolique, plus triste. Disiz a confié que s’il s’était laissé aller il n’aurait fait que des titres comme ça, mais hors de question de s’enfermer dans la mélancolie : « Ma mère m’a dit ‘tu sais mon fils ton disque est triste’ mais non regarde maman je danse je fais l’imbécile », des paroles qu’on peut entendre dans Auto-Dance, un titre qui remonte le moral et donne le sourire instantanément.
A travers Passage Secret (Soma) et Meulé-Meulé, Disiz aborde un sujet plus sombre mais important à ses yeux, celui des addictions. Tout aussi sombre, Qu’ils ont de la Chance débute par une guitare acoustique et part dans une pop électro qui sort de l’ordinaire. Ça parle de la mort, une première pour Disiz, et c’est beau, presque à en pleurer.
Pour notre et votre plus grande joie l’album sort aujourd’hui, ce vendredi 9 Juin. Et pour fêter ça, après les clips d’Autre Espèce et de Splash, Disiz dévoile le clip de Ça va aller qui est d’ailleurs la suite de celui de Splash.
