JUSTINE SKYE -ULTRAVIOLET [CHRONIQUE]

Si Beyoncé est « la reine » … alors Justine Skye doit être la relève de la royauté. La plus récente addition à la famille de Roc Nation montre qu’il y a beaucoup plus à ses yeux que son goût pour les vêtements de créateurs ou son attitude « devil may care » avec la sortie de son premier album, Ultraviolet. La jeune chanteuse originaire de Brooklyn, veut montrer qu’elle a le talent vocal nécessaire pour figurer en tête des charts. Très déterminée, elle a d’abord été signée chez Atlantic Records en 2013 et, en seulement deux ans, elle avait déjà enregistré plus de deux millions de vues sur YouTube. Après sa performance au concert TIDAL 10X20 de Jay-Z au Barclays Center de Brooklyn, elle a signé un deal avec Roc Nation en 2016.

« Ultraviolet » commence avec « Wasteland » produit par Austin Powerz une chanson pop intense qui ressemble un peu au début de Rihanna. L’album continue avec « Goodlove », un croisement pop-rap du producteur Frank Dukes, primé aux Grammy Awards, et une apparition spéciale de l’artiste canadien PARTYNEXTDOOR.

Le premier single « U Don’t Know » est sorti en septembre 2016 en préparation de ses débuts très attendus. C’est un titre plutôt relatable au sujet des sentiments d’incertitude mettant en vedette le rappeur d’origine nigériane Wizkid sur une toile de fond électronique inspirée du producteur Chris Loco. Skye a ensuite sorti deux autres singles, « Don’t Think About It », écrit par les auteurs-compositeurs britanniques néo-soul, Raye & RØMANS, et « Back for More » mettant en vedette Jeremih qui se lâche sur cette mélodie soul/rap . « Lil Boy » est un autre titre remarquable pour son message sans complaisance sur les femmes fortes et indépendantes.

Même si Skye n’est pas ce que l’on pourrait considérer comme une musicienne « controversé », elle a déjà attiré l’attention des médias pour s’être agenouillée pendant « The National Anthem » lors d’un match de basket à Brooklyn Nets. Cependant, elle est le genre d’artiste qui défend ce qu’elle croit, ce qu’elle prouve dans une chanson co-écrite par le jeune prodige de Puff Daddy, Glenda « Gizzle » Proby, et le producteur Hit-Boy.

L’album réserve le meilleur pour la fin, résumant le tout avec « Heatseeke », une mélodie poignante produit par les compositeurs Jesse Wilson et Dwayne Washington.

Plus mature que sur ses premiers EPs, le premier album studio de Justine Skye l’emmène au niveau supérieur avec un son Pop / R&B beaucoup plus direct destiné à un succès futur.