M.I.A HAUSSE LE TON DEVANT LA JUSTICE

Bloquée depuis le mois de mars aux États-Unis, la chanteuse britannique accuse un tribunal de New York d’avoir violé le droit international en obligeant son fils à rester en Amérique.

M.I.A. est très en colère contre la justice américaine et plus particulièrement contre un tribunal de New York qui a accédé à la demande de son ex de l’empêcher de quitter l’État de New York avec leur fils de 4 ans, Ikhyd.

Selon elle, cette ordonnance restrictive est carrément une violation de La Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants. Son but est de faire respecter les droits de garde et de visites mais surtout de garantir le retour immédiat d’enfants illicitement retenus par l’un de leurs parents dans un des États contractants, dont font partie les États-Unis et l’Angleterre.

Attaque et contre-attaque

M.I.A. a donc décidé de s’opposer à cette décision prononcée par un tribunal au mois de mars. Selon TMZ, elle a déposé des documents en ce sens auprès de la cour fédérale de New York. Le site a également appris que le père de l’enfant, Ben Bronfman, avait déjà riposté auprès du tribunal, déclarant que le fait de déplacer son enfant en Angleterre était une «parodie». Le couple s’est séparé en février 2012 et les choses se sont envenimées en mars 2013, lorsque Ben a obtenu l’ordonnance restrictive empêchant la mère de son fils de l’emmener en Angleterre. À l’époque, M.I.A. avait fait part de sa colère sur Twitter, accusant son ex et sa famille de vouloir enlever le petit Ikhyd.

«C’est quoi, ce merdier? Ils ne l’ont jamais vu. Ben, tu ne peux pas m’enlever mon fils. Le fait que tu aies de l’argent ne signifie pas que tu en as le droit», avait-elle écrit.