Avant qu’un tube ne soit fait, il y a un grand moment d’inspiration. Une fois libérés, ces sons peuvent commencer à influencer le coeur même de notre société. L’origine d’un Son ou «Origins of Sound» est dédiée à la contextualisation de l’importance culturelle de cette musique et de faire découvrir les histoires derrière les artistes qui sont en train de les créer.
La progression naturelle est une partie de la vie; il est essentiel pour la croissance et le développement de nos cultures et sociétés. La musique, étant un élément indispensable de la culture, est pas différent. Il suffit de se projeter en arrière et de regarder le siècle dernier, vous pouvez voir comment les différents genres ont cessé de croître.
Dans les domaines du Hip Hop et R’n’B, il fut un temps où on pensait que pour que le rap devienne commercial, il fallait attirer la gente féminine. Alors qu’en fait, beaucoup n’étaient pas convaincu que les deux genres allaient ensemble, et c’est James Brown qui a ouvert la voie à son apogée. James a été l’un des premiers artistes à adopter ce genre de rap et de l’arranger à sa manière. Sur des chansons telles que «The Boss» et «Payback», il a créé un partenariat entre le rap et R’n’B.
Dire qu’il fut un temps où les deux genres étaient des cousins éloignés, se réunissant parfois aux réunions de famille dans le début des années 90. À l’époque, le « sample » était le plus proche du hip hop au R’n’B, au moins dans le « mainstream ». Puis vint l’ère de Bad Boy. Malgré toutes les danses dans les vidéos, les éloges doivent aller à Puff Diddy, pour avoir amené ces deux genres ensemble et les avoir marié, leur permettant de créer une union parfaite. Cela avait été fait avant, mais la manière dont Puffy a mixé le tout avec des chanteurs de R’n’B comme Faith Evans sur «One More Chance», The Notorious BIG, a scellé l’union à une plus grande échelle.
Des artistes comme Kid Cudi, Phonte of Big Brother et Drake ont aidé à créer cette transition qui permet maintenant au R’n’B de se mêler de façon transparente avec le rap. En 2015, les styles étaient tellement similaires que, parfois, il était difficile de distinguer la différence entre les deux genres. Un artiste en particulier, BRYSON TILLER, est le prochain dans la ligne pour perpétuer la lignée.
Le groupe R’n’B Playa, venant de Louisville, la même ville que Bryson, sont les prédécesseurs ayant ainsi planté les fondations pour des artistes tels que Bryson lui-même pour naviguer entre le Hip Hop et R’n’B. Après ses chansons, «Don’t» et «Exchange» son invention du terme «Trapsoul» a gagné en popularité et, les partisans sont intrigués de voir où l’homme va se dirigé. Venant d’une ville dont la plus grande exportation culturelle est le légendaire Muhammad Ali, la Soul et le R’n’B ont été des éléments clés dans l’ascension et la popularité de Bryson Tiller – et son statut dans la pop culture – au cours des douze derniers mois.
Écoutez de la ‘Trapsoul’, il est évident que la marge de croissance est considérable, et que les tendances et les goûts changent, il en sera de même pour ceux de Tiller.
