TRAVIS SCOTT- ASTROWORLD [CHRONIQUE]

Marvin Sanzen

Travis Scott aurait-il la grosse tête? Littéralement en tout cas, la réponse semble évidente, depuis l’apparition pour le moins déconcertante de gigantesques têtes dorées à son effigie aux quatre coins des États-Unis. À Los Angeles, sur le magasin Amoeba Music, au Hard Rock Café de Time Square, à New-York, ou encore à Houston.

Une opération promotion d’envergure en réalité, pour un album tout aussi décisif dans la carrière du rappeur.

Sorti ce vendredi, «Astroworld» doit installer le mec de Kylie Jenner et papa de Stormi au sommet du paysage hip-hop après deux premiers albums globalement salués par la critique et le grand public, des hits ravageurs («Goosebumps», «Antidote») et des prestations scéniques mémorables partout où il est passé.

Annoncé depuis plusieurs années, ce nouveau projet n’est autre qu’une ode à sa ville natale, Houston, où le parc d’attraction «Astroworld» fait figure de mythe pour les habitants. Pour l’accompagner dans ce train d’enfer survitaminé en auto-tune, la star de 26 ans a fait dans le qualitatif: Frank Ocean, Drake, The Weeknd, Swae Lee, James Blake, Kid Cudi, 21 Savage sont sur la liste des invités. Tout comme le groupe de rock australien Tame Impala.

Rien n’a été laissé au hasard, à l’image de ces deux covers signées David LaChappelle. L’une montre des enfants s’amusant devant le parc. L’autre se veut bien plus explicite, avec des modèles nues dans un paysage de chaos à l’entrée d’Astroworld. Cette dernière a d’ailleurs fait polémique au cours des derniers jours, puisqu’une modèle transsexuelle, Amanda Lepore, a été retirée de la version initiale. De quoi faire naître des accusations de discrimination démenties depuis.

Aux fans désormais d’entrer dans le monde infernal de Travis Scott. L’album à découvrir sur Spotify ci-dessous.