Après de nombreuses collaborations à succès avec Tinashe, Kaleem Taylor ou encore Syd, le duo R’n’B Snakehips est de passage à Paris. Tous deux londoniens, c’est dans les locaux de Sony Music France qu’Oliver Lee et James Carter nous attendent pour nous en dire plus sur eux. #Interview
C’est votre première fois en France ?
Non, on est déjà venu plusieurs fois.
J’ai de la famille qui vit à Paris.
Vous étiez à Coachella, aujourd’hui Paris, c’est ensoleillé…
Ce n’est pas mieux qu’à Londres, il fait froid
C’était bien Coachella ?
C’était incroyable
C’était un rêve pour vous d’y jouer ?
Oui !
Vous étiez aussi en Australie ?
Nous y étions et on y retourne en juillet
C’était bien aussi ?
Oui oui
Vous jouez partout où il y a du soleil ?
oui c’est ça !
Aujourd’hui, à Londres, il y a des types comme vous avec Jay Prince, Skepta… il y a un bon mouvement. Avant dans cette industrie, il n’y avait que les américains, maintenant, il y a les canadiens, les anglais… vous en pensez quoi de tout ça ?
Absolument ,C’est une bonne chose ce qu’il se passe
La musique underground à une bonne place à Londres, c’est compliqué d’être « mainstream » ?
Maintenant moins qu’avant. L’underground et le mainstream étaient séparé alors qu’actuellement il arrive à se mélanger et le résultat reste bluffant . C’est bonne chose.
Vous collaborez avec de nombreux artiste comme Anderson Paak, Tinashe, avec Sid, avec Malika. Et ils ont tous une belle voix, vous faites de la musique pour les belles voix. Quand vos musiques sont combinés avec leurs voix on se dit « whoua » !
Oui ! Nous sommes chanceux d’avoir eu ces opportunités, se sont des personnes cools
Et c’était différent de travailler avec Tory Lanez que Tinashe ?
Oui ! Nous faisons des musiques différents
Pour vous quelle est la définition, quel est le type de musique que vous faites : électro, hip hop…?
Nous faisons tous les genres de musiques, on ne fait pas qu’une seule chose ; parce qu’il y a un peu de funk dans votre musique
Quelle a été votre inspiration quand vous étiez jeune, quelle musique écoutiez vous ?
Jazz, rock n roll et la funk
En france, l’année dernière, c’était de la trap trap trap, venant de Paris, d’Atlanta… mais à Londres c’était de la grime ?
La trap n’a pas vraiment eu de succès à Londres
Vous aimez la trap ?
Oui on aime bien ce délire
Quand vous faites de la musique, vous avez dit que c’était pour l’amour, pour le combat, pour la liberté.. Il y a t-il un instrument pour chaque instrument ? Ou vous pouvez passer une émotion avec n’importe qu’elle instrument ?
On fait beaucoup de choses. On utilise très souvent nos claviers dans notre travail donc on peut donner n’importe quelle émotion avec les sons.
Quand je vois toutes les covers de vos chansons, il y a toujours un rappel à la ville et dans vos clips aussi, il y a beaucoup de couleurs, la cover du son avec Anderson Paak est un métro. La ville vous inspire ?
Oui elle nous inspire. C’est un beau contraste comme nous aimons les paysages
Vous avez toujours vécu en ville ?
Oui ! oui !
À Londres ?
Oui !oui !
Rêvez-vous de vivre dans une autre ville ?
J’aimerai vivre dans le sud de la France quand je serai plus vieux
C’est plus cher qu’à Londres
Oui exactement
Vous n’avez pas de campagne ou vous installer ?
Parfois j’allais à la campagne quand j’étais plus jeune, on pouvait s’évader
Dans vos clips il y a de la lumière, la nuit… c’est un peu comme du cinéma ? Vous aimez le cinéma ?
Ah oui on aime le cinéma
Quel est votre film préféré ?
« La haine », il est irreversible, c’est un incroyable film français que j’adore. J’aime aussi les films asiatiques
Parfois Vous participez à la direction artistique de vos clips ?
Légèrement, on discute avec lui si on ne le sent pas.
Vous travaillez avec le même directeur ou vous changez parfois ?
Non on change
Vous aimez le football ?
Non je n’aime pas
J’aime un peu le foot
Vous supportez quelle équipe ?
aucune (rires)
Aucune équipe londonienne ?
Non non non (rires)
Moi par exemple, je supporte Monaco mais j’aime Arsenal ?
On les supporterais aussi si je devais.
