ALLEN IVERSON : LE MVP DE LA CULTURE HIP-HOP

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La culture hip-hop et streetwear ont toujours eu une main mise sur le basketball, étant une véritable inspiration pendant des décennies. Cependant, il a fallut attendre le milieu des année 90 pour que la NBA commence à ressentir l’impact de la musique et de la mode, alors qu’elle n’était pas prête à l’accepter.

Né dans les Hampton, en Virginie, le basketteur de 75kg mesurant 1,85m  Allen Iverson continue toujours a inspirer les jeunes et vieux fans de la NBA, grâce à la plupart de ses titres comprenant le titre MVP en 2001, 11 apparitions dans le All-Star Game, 4 titres et une finale. Comme la NBA refusait d’ouvrir les portes à la culture hip-hop, cette dernière a accueilli à bras ouverts le sportif surnommé The answer et l’a accepté en tant que porte parole.  Sans le savoir, il deviendra un héros du streetwear. Enraciné dans le hip-hop, le streetwear est devenu le look complémentaire pour les adeptes des gaffitis, les breakdancers, DJ, MC et tout autre personne qui a aidé à l’expansion du phénomène. Bien plus qu’une simple rébellion, mais une représentation vestimentaire, dans un monde dans lequel les hommes de couleurs n’ont pas forcément l’opportunité de connaître le succès en dehors de la musique ou le sport. Donc il était inévitable que ce séisme se propage au sein même de la NBA. Bien que la ligue aie marquée l’histoire, en partie grâce à Michael JordanDavid Stern (ancien commissaire de la NBA) n’était pas encore prêt à faire d’Iverson la tête d’affiche de la ligue, ce qui signifiait de positionner la culture hip-hop à la même échelle.

Les chefs de la NBA n’étaient pas habitués à ce que leurs joueurs embrassent la culture hip-hop. Une chaîne en diamant avec un foulard  pour protéger ses tresses, le kit d’Allen Iverson est devenu un style traditionnel. En dépit des 26.7 points, 3.7 rebounds and 6.2 assist par match pendant toute sa carrière, il semble que ses nombres sont une réflexion de son style ostentatoire, le tout concocté d’un maillot, un t-shirt blanc, une casquette ajustée et des bijoux aveuglants. Mais Iverson n’a pas été détesté par tout le monde. Son influence a été sans précédent et révolutionnaire. Même s’il n’avait pas un lien direct dans la création du streetwear ou du hip-hop, il était fier d’embrasser et incarner cette tendance, tout en sachant que ses fans du monde entier savait qu’ils étaient autorisé à faire la même chose. Doucement, la NBA a commencé à abandonner les shorts courts, les baskets monochromes et des ensembles simples, pour entrer dans une nouvelle ère, une nouvelle culture, une nouvelle vague.

« Je ne veux pas être Michael Jordan. Je ne veux pas être Magic. Je ne veux pas être Bird ou Isiah, je ne veux pas être aucun d’entres eux. Quand ma carrière sera fini, je veux me regarder dans le mirroir et me dire que j’ai fait mon propre chemin ».

En 2005, il semble qu’Iverson a rencontré son propre match contre son image. À la suite d’une bagarre au Palace of Auburn Hills à Detroit, le commissaire de l’époque David Stern a décidé de changer les codes vestimentaires pour épurer l’image ternie de la NBA. Interdiction de mettre des bijoux voyants, des jeans, des t-shirts, de do-rags, de baskets ou encore des Timerland. Cette décision drastique aie une première pour une ligue qui a connu  de nombreuses controverses. Les joueurs, les célébrités ainsi que les fans ont publiquement déploré ce changement ouvertement raciste, en ciblant les jeunes hommes noirs qui ont implanté le style de la rue, notamment associé au hip-hop.

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Bien que certains on avoué que cette règle fut crée pour « apprivoiser » Iverson et son influence, cela ne l’a pas empêché à être fidèle à lui même. Au côté des joueurs comme Stephen Jackson et Paul Pierce, Iverson a dénoncé la politique en disant : « Le dress code n’est pas qui je suis et ne me permet pas de m’exprimer ». Il ajoutera plus tard : « Ils ciblent ma génération, la génération hip-hop… vous pouvez mettre un meurtrier dans un costume et il restera un meurtrier. » Bien évidement, le basketteur est vêtu d’un costume lors des conférences de presse, mais toujours avec sa touche personnelle : des tailles au-dessus, pas de cravates mais des bijoux… beaucoup de bijoux.

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Il ne fait aucun doute que pendant sa carrière A.I a joué comme s’il appartenait à l’élite des Hall of Fame, mais sa carrière était bien plus que des statistiques et accolades. Il a incité les gens à être eux mêmes. Il a lutté pour l’individualité alors que la ligue essayé de l’étouffer. Alors que certains disaient que son code vestimentaire à ouvert la voix aux icônes d’aujourd’hui,  comme Russell Westrbrook et LeBron James, c’est Iverson qui a lancé la tendance d’être confortable.

Ry’t