JANELLE MONAE – DIRTY COMPUTER [CHRONIQUE]

Dévoilé en février dernier, le morceau «Make Me Feel», de Janelle Monaé, donnait le ton d’emblée. Avec son refrain très «princien», ce premier extrait annonçait la couleur musicale du troisième opus de Janelle Monaé, la chanteuse d’Atlanta. D’autant que le Kid de Minneapolis, icône et mentor de l’Américaine de 32 ans, qui lui avait également proposé à ses débuts de faire ses premières parties, a collaboré en personne à ce premier single, ainsi qu’au disque, avant sa mort en 2016.

Saillie rap («Django Jane»), sucrerie électro-funk («Pynk», avec Grimes) ou encore R’nB plus classique («I Like That»), si Janelle Monaé a placé son disque sous l’influence de Prince, elle n’a pas oublié de diversifier les ambiances. L’Américaine, qui avait déjà impressionné avec ses premiers albums, «The ArchAndroid» (2010) et «The Electric Lady» (2013), a également choisi d’offrir à ses fans un film d’une durée de 48 minutes.

Ce troisième opus aborde à la fois des thèmes comme la sexualité et le droit des femmes, ainsi que la situation politique actuelle des États-Unis. Plus qu’un simple disque, Janelle Monaé, qui est auteur, compositrice et interprète, mais aussi productrice, comédienne et activiste, propose avec «Dirty Computer» un nouvel album concept qui confirme tout son talent. Maintenant va-t-il décoller niveau vente ?