De Paris à Brighton, en passant par la néo-soul, découvrez ELIJAH ROSE, une artiste aux multiples facettes. Pour la première fois chez DA VIBE, Elijah nous dévoile son univers musical où chaque note est un écho de ses racines et de ses voyages.
Présente-toi en quelques mots.
Moi c’est Elijah Rose, j’ai 27 ans, je viens du 20ème arrondissement de Paris. Je suis chanteuse, particulièrement dans le genre de la néo-soul et du RnB. Bien que souvent étiquetée ainsi, ma musique intègre également des influences variées telles que le jazz, la bossa nova, la trap, et bien plus encore. C’est vraiment la néo-soul qui guide mon style, mais j’aime ajouter différentes touches selon les influences avec lesquelles j’ai grandi.
Quelles sont ces influences avec lesquelles tu as grandi ?
j‘ai grandi en écoutant Erykah Badu. Mon père faisait partie d’un groupe de rap, dans les années 90 et il produit aujourd’hui mes morceaux. Ma mère, quant à elle, est songwriter. À la maison, j’étais entourée de sons variés allant de RZA, KRS-One à Lauryn Hill, Destiny’s Child, et bien d’autres. J’ai été bercée par le ragga, le reggae, le jazz, le hip-hop, le R&B et la soul.
Parle-nous de ton séjour en Angleterre et de son impact sur ta musique.
J’ai vécu à Brighton, une ville côtière du sud de l’Angleterre, où la culture musicale est très forte. Là-bas, presque tout le monde pratique un instrument. J’ai travaillé pour une radio locale, appris la batterie et rencontré des DJs qui m’ont fait découvrir des genres musicaux comme la funk japonaise. Brighton, avec ses bibliothèques à vinyles et ses scènes ouvertes, a enrichi ma perspective musicale.
Quel est l’origine de ton nom d’artiste ?
Elijah est mon prénom officiel, choisi par mes parents. Il a des origines hébraïques et jamaïcaines. Ma mère est d’origine martiniquaise et mon père est français-kabyle. Le prénom « Elijah » signifie « Dieu-Dieu » en hébreu. Quant à « Rose », c’est une addition que j’ai choisie pour sa symbolique : une fleur délicate avec des épines, reflétant ma direction artistique que j’appelle « street glam ».
Parle-nous de ta discographie et de tes projets en cours.
J’ai sorti trois EP : Déjà Ailleurs, Quelques Secondes, et ERA, qui signifie Nouvelle Ère. ERA intègre des éléments de trap et de drill, en plus de la néo-soul. Mon dernier single, SPKF, disponible depuis le 20 Juin, est un morceau estival écrit par ma mère. Nous travaillons actuellement sur mon premier album, un projet plus généreux qui comprendra différents genres et interludes pour offrir une expérience complète.
Quelles sont tes ambitions à long terme dans la musique ?
Mon ambition est de constituer une véritable communauté, pas seulement une fan-base. Je veux apporter un souffle nouveau à la musique française et montrer que nous avons des artistes exceptionnels qui méritent d’être entendus. La France a de nombreux talents et je veux participer à leur mise en lumière.
Un dernier mot ?
Merci pour votre soutien continu. Votre enthousiasme est une source d’inspiration inestimable. Restons connectés, et continuons à partager cette belle aventure musicale ensemble.