LeBron James a ouvert une école dans sa ville d’Akron (Ohio). Dans ce cadre, le futur joueur des Los Angeles Lakers a ouvertement critiqué le président des États-Unis, Donald Trump, lors d’une interview accordée à la chaîne CNN. «Il utilise le sport pour nous diviser, a-t-il regretté. Pour moi, le sport a toujours été un vecteur d’intégration. C’est au sport que j’ai été pour la première fois en compagnie de personnes blanches. Jamais je ne comprendrai que l’on puisse l’utiliser pour diviser les gens. Je ne suis pas capable de rester là sans rien dire».
Depuis l’accession de l’homme d’affaires à la présidence, LeBron James a toujours été critique envers sa communication et ses idées. Que ce soit sur son compte Twitter ou à plusieurs reprises lors d’apparitions publiques. Mais jamais il n’avait été aussi loquace sur le sujet. Le basketteur a fustigé la démocratisation des idées de Donald Trump, notamment sur les questions d’ordre raciales. «Le président en poste a donné une légitimité aux idées de ces gens, a-t-il enchaîné. Ils ne se cachent plus et disent tout haut ce qu’ils pensent».
À la question de savoir si le sportif a prévu de s’asseoir à table avec Trump pour évoquer l’état du pays, sa réponse a fusé: «Je ne serai jamais assis à sa table». Pour lui, la raison de cette décision est simple: «Il utilise tout ce qui est populaire pour empêcher les gens de penser par eux-mêmes. D’agir de manière positive. Son objectif est d’empêcher l’esprit des gens d’être aussi affûté que possible».
LeBron président?
Questionné sur ses ambitions politiques, LeBron James a d’abord botté en touche. Pressé par le journaliste sur l’éventuelle absence de contradicteur à une réélection de Donald Trump, l’ancien joueur des Cleveland Cavaliers a admis qu’il «pourrait se présenter en 2020» s’il fallait éviter un retour de l’actuel président à la Maison-Blanche. «Mais j’espère qu’il y aura d’autres personnes, tout de même. Bref, on verra».
Début juillet, LeBron James a signé un contrat de quatre ans avec les Los Angeles Lakers, quittant ainsi Cleveland, la ville principale proche d’Akron où il a ouvert son école. «Mais ici, c’est chez moi. Et cela sera toujours chez moi», a-t-il tenu à préciser.