Il existe des chanteuses pop qui vont chanter l’amour sans arrêt et puis y a celles qui s’engagent dans leurs chansons, M.I.A en fait parti.
On l’a découvert en 2005 avec le hit Paper Planes et son premier album, en parti, produit par Diplo. Du son qualitatif sur fond de révolte.
On ne pas classer sa musique dans un seul genre. M.I.A. c’est une fusion entre dancehall, pop, électro, rap et musique indienne. C’est toute sa vie qu’on comprend en musique. Car pour interpréter son engagement, il faut comprendre son parcours.
Mathangi Arulpragasam est née à Londres, à l’âge de 6 mois ses parents vont aller vivre au Sri Lanka, son pays d’origine. Mais à ses 10 ans, la guerre civile éclate là-bas, sa famille va se mettre à l’abri en Inde puis revenir en Angleterre avec le statut de réfugiés.
M.I.A. explique que son cinquième album AIM, sortit le 9 septembre, lui a été inspiré par le sort des réfugiés. Vrai humanisme, elle a décidé de les intégrer à son clip Borders, créant la polémique. Elle y dénonce le sort des migrants en Europe.
Avec AIM, elle fait un projet qui fait écho à l’actualité. Il y évoque le sort de ces populations arrachées à leur pays et les difficiles vies des diasporas.
M.I.A. est une activiste, artiste graphique et une icône de la mode. AIM est donc qu’un autre masterpiece ajouté à sa collection.
Elle a collaboré sur celui-ci avec Blaqstarr, Hit Boy, Diplo et Skrillex. Avec l’ancien chanteur de One Direction, Zyan Malik ils collaborent sur le morceau Freedun.
Cependant, à cause de son franc parler et de ses prises de positions, M.I.A. dit avoir reçu des menaces de mort. C’est pour cela qu’elle affirme que AIM serait son dernier album. On espère que non…
