PONGO – LA NOUVELLE PRINCESSE DU KUDORO

Sykaani

Pongo est la jeune artiste angolaise du moment : avec l’interprétation de son titre « Bruxos » sur Colors, Pongo a réussi à frapper le mainstream européen et la jeune chanteuse n’est pas prête de s’arrêter. Malgré une partie de sa vie passée au Portugal, Pongo tire son inspiration de la danse et du kurudo angolais. Le charisme de la jeune angolaise marque les esprits et c’est pour ça, qu’en 2020 Le label Virgin Records décide de la signer. On a eu l’occasion de lui poser des questions pour un entretien inédit lors de son passage à Paris.

Comment as tu commencé la musique ?

J’ai commencé quand j’avais 15 ans en  2018, ça s’est fait de manière spontanée à travers la danse. J’ai toujours été entourée par la danse et c’est comme ça que j’ai découvert la musique et que c’est devenu plus professionnel. En réalité dans tout le continent Africain les 2 sont vraiment liés, l’un ne va pas sans l’autre.

« Bruxos » reflète bien ta culture angolaise. Tu le considère comme un son kuduro ?

Mes deux derniers EP étaient plus une fusion de plusieurs styles musicaux : de la pop de l’électro mais je l’ai fait tout en gardant mon empreinte angolaise. Avec Bruxos je veux plus faire du kuduro, ça reflète aussi ma personne. Pour moi le kuduro c’est  mes racines ça me remémore d’où je viens mais aussi comme j’ai commencé, c’est une musique où on danse beaucoup.

Ce qu’on remarque direct chez toi c’est ton énergie ! Celle- ci se reflète même dans tes tenues.

Oui c’est vrai ! Je suis une personne très vivante, je n’aime pas les choses tristes ! Mon style vestimentaires est comme une fusion : les motifs, les couleurs s’inspirent de tout ce qui m’entoure en réalité. C’est un peu comme ma musique.

Comment procèdes-tu pour composer un son ?

J’aime beaucoup être spontanée, souvent dès qu’une mélodie, des paroles me viennent j’enregistre sur mon téléphone. Ça peut m’arriver partout, même dans la rue être là avec mon tel pour enregistrer. C’est ensuite au studio que je le retravaillais avec Raphaël D’hervrez avec qui je travaillais beaucoup sur le premier Ep. Aujourd’hui je suis entouré de plusieurs producteurs 8 ou 10 je change beaucoup. La musique est surtout une histoire de partage et d’ouverture.

Comment s’est passé la rencontre avec Universal / Virgin Records ?

Nous étions déjà en contrat de distribution pendant 3 ans. C’était vraiment plus facile d’intégrer le label car j’avais un pied dedans. Lorsque j’ai signée ce n’étais pas vraiment très difficile. On m’a bien accueilli et maintenant je suis en préparation de mon premier album. J’ai hâte de faire partager avec le monde entier mon univers.