TO PIMP A BUTTERFLY : 5 POINTS A RETENIR !

Décidément, on ne sait jamais à quoi s’attendre avec Kendrick Lamar car comme vous avez pu le constater, son troisième album studio intitulé « To Pimp A Butterfly » est depuis lundi matin d’ores et déjà disponible sur iTunes.
Le label TDE nous avait prévenu, à peine sorti l’album de K.dot est déjà au cœur de toutes les conversations, ses titres plus provoquant les uns que les autres mais aussi et surtout sa sortie prématurée (au grand bonheur des fans), lui valent déjà une place quasiment assurée parmi les prétendants à l’album de l’année.

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Suite à toutes ces polémiques autour de l’album, on en oublierait presque l’essentiel c’est-à-dire le contenu.
Et c’est justement pour cela qu’on est là pour vous donner les 5 points à retenir !
On remarque plusieurs changements évidents à travers les 80 minutes, des 16 titres, de ce nouvel opus.

#1 Tout d’abord, son approche vers un côté plus jazzy-funk très inspiré des groupes Funkadelic et Parliament, qui pour se faire a eu besoin de la maîtrise de producteurs de grands noms tel que Dr. Dre (producteur exécutif), Top Dawg (producteur exécutif), Pharrell Williams, Boi-1Da, Flying Lotus, KOZ, Knxwledge … Bref, il n’a rien voulu laisser au hasard.

#2 Quatre ans après Section.80 (2011) et trois ans après « Good Kid, M.A.A.D City » (2012), l’auto-proclamé « King Of New York », a récidivé en frappant encore là un énorme coup, déjà connu pour son franc-parler, l’artiste aborde tout au long de ce projet des sujets plus ou moins tabous comme l’esclavage, la blaxploitation, le racisme, la politique …

#3 Un album sans langue de bois disait-on, dans lequel le rappeur originaire de Compton nous y  exprime sa vision de la société, nous rappelant d’une pierre deux coups, ce qu’il l’a fait connaitre c’est-à-dire son flow énervé et ses paroles engagées.
Certains clips ont été dévoilés plus tôt dans l’année, par exemple, « i » qui en 4 mois a dépassé la barre des 16 millions de vues.
En ce qui concerne les collaborations, on y retrouve Snoop Dogg, Bilal, Thundercat, Rapsody, Ronald Isley, James Fauntleroy, George Clinton et Anna Wise.
Si on aurait pu espérer y retrouver ne serait-ce qu’un membre du groupe Black Hippy ou un des rappeurs de la nouvelle scène Californienne, Kendrick a opté de ne pas y mettre trop de rappeurs.

#4 A peine sortie, le très attendu « To Pimp A Butterfly » a déjà conquis une bonne partie du milieu Hip Hop, Kanye West, Pusha T, Busta Rhymes, YG, Killer Mike, Murs, Mac Miller, Twista et tant d’autres, l’ont tous félicité pour ce peut-être nouveau classique, qui est également acclamé par la critique.

#5 Ce qu’on doit retenir avant tout de cet œuvre, c’est d’abord, ses beats by Dre mais pas que, qui ont ramené ce coter jazzy-funk, ses paroles profondes abordant des problèmes actuels, ses quelques invités qui ont su être à la hauteur, ses retours qui dans l’ensemble ont été bon et enfin, pour finir, le plus important dans cet album c’est qu’il est de Kendrick Lamar, XXL Freshmen (2001), MTV Hottest MC In The Game (2013), 7 nominations aux Grammy Awards (2014), 2 Grammy (2015).

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par WEO