Gnash– c’est le mec cool que tout le monde voudrait avoir comme ami. Sourire aux lèvres et très détendu, il nous a réservé 20 minutes de son marathon presse durant sa venue à Paris. Car Gnash vient de loin, de Californie, de Los Angeles précisément.
Tant sur le plan artistique, que personnel ce jeune homme de 23 ans est sincère avec lui-même et semble très reconnaissant de ce qui lui arrive.
Depuis maintenant quatre mois, grâce à son titre « I hate you I love you » il rencontre un franc succès. Avec plus de 91 millions de vues, cette balade est représentative de sa musique, qu’il qualifie de ‘Happy sad’. Le monde entier semble s’être reconnu dans cet hymne à l’amour difficilement passionnel.
Rencontre avec l’auteur-compositeur .
Pour celles et ceux qui ne te connaitraient pas, pourrais-tu te présenter?
Hey je suis Garrett, dit Gnash et je fais de la musique à propos de mes émotions
Que faisais-tu avant que la musique marche pour toi?
J’étais DJ et je produisais des sons pour mes potes, des trucs comme ça.
Mais je ne créais pas vraiment et n’enregistrais pas ma voix avant que je fasse des reprises
Quelles sont tes influences musicales?
J’aime Drake, Kanye, j’aime vraiment Jack Johnson, John Lennon des Beatles.
Quand as-tu réalisé pour la première fois que tu étais devenu connu?
Le succès c’est d’avoir 1 million d’écoutes sur Soundcloud c’était vraiment cool. Mais le succès pour moi aujourd’hui est lié au bonheur. Et j’ai été très heureux ces derniers temps donc le succès fait du bien.
Lorsqu’on écoute ta musique, on a l’impression que tu n’as aucune gène à parler de tes émotions. As-tu dû travailler sur ça ou as-tu grandis comme ça ?
Oui, j’ai grandis comme ça parce que mon père m’a toujours dit qu’il serait là si j’ai besoin de parler de mes sentiments. Donc ça a toujours été ma vibe.
Y aurait-il un moment particulier de ta carrière dont tu voudrais nous faire part?
Oui, on peut parler de la nuit où j’ai atteint les 1 million d’écoutes. Alors, j’étais au resto thaï avec mes amis Bill et Lexie. Je mangeais du pad thaï, un truc végétarien pour Bill, un truc au boeuf pour Lexie et il y avait Harry aussi mais il n’a rien pris à manger et on a partagé mon pad thaï. Donc oui, on parlait de comment je ne devais pas laisser la célébrité me monter à la tête et ensuite on apprend que j’avais atteint les 1 million d’écoutes…alors oui, c’était un dîner assez fou.
Tu viens de Los Angeles en Californie, est-ce que c’est difficile pour toi d’être un rappeur blanc aux Etats-Unis?
Je me considère pas comme un rappeur. Ce que je fais c’est ce que j’appelle de la musique « Happy sad » et ça se passe très bien.
Donc tu chantes, tu rappes, tu fais tout. Que continues-tu à faire comme un garçon lambda?
Comme un gars normal je collectionne les mugs, j’aime faire les courses, j’adore mes chiens. Donc oui c’est ma journée type.
Quel serait ton plus grand rêve…en temps que personne normale? en temps qu’artiste?
Comme un gars normal… Faire en sorte que si mon père meurt il partes en souriant. Et aider les gens à se sentir moins seul.
En tant qu’artiste, la même chose faire sentir aux gens qu’ils sont pas seuls et de révéler leurs sentiments