Le “système D” de Djibz est le prochain classique de la Drill française. L’album suit les codes de la nouvelle tendance Uk : La Drill. Avec son rap dur, authentique et inspiré de sa vie, le jeune talent rejoint le rap Game. Nous avons eu l’occasion de papoter avec lui pour la sortie du nouveau projet
Où as-tu grandi ?
A Vanves, dans le 92, j’ai toujours vécu la.
Depuis 2020 tu as sorti pas mal de sons. Comment tu procèdes pour travailler ?
Ça marche au feeling. La plupart du temps je trouve une instru qui me plaît et l’inspiration vient. Avant j’écrivais toujours seul, tard la nuit, mais depuis l’EP j’ai pris l’habitude d’écrire directement au studio.
Système D est ton premier EP. Quelle était l’idée derrière la sortie des 3 singles ?
L’idée c’était de montrer mon univers, de proposer un truc plus soigné que les freestyles « Drillville ». Musicalement et visuellement on a essayé de proposer un truc plus pro, tout en gardant la base de ce qui fait notre musique.
Pourquoi le titre Système D?
Le D c’est pour plein de choses. Avant tout c’est pour « débrouille », ça définit bien notre état d’esprit, de vouloir faire ce qu’il y a de mieux avec pas forcément les meilleurs moyens. Il y a aussi le D pour DJIBZ ou même pour Drill. En gros Système D c’est mon monde.
Tu es très branché Drill. Londres t’inspire beaucoup niveau écriture ?
J’ai eu l’habitude de voyager à Londres depuis mes 15 ans, j’ai des cousins qui vivent là-bas. J’ai vite accroché à la culture de là-bas et j’ai écouté la Drill UK à ses tout débuts. Actuellement mes plus grosses influences sont les artistes anglais.
Pour le son « RICO » vous avez vraiment l’air d’être sur la même longueur d’onde avec Lyrrix. Comment s’est faite la collab ?
Avec Lyrrix ça s’est fait très naturellement. C’est un artiste que j’écoutais depuis longtemps. Il a entendu des sons à moi via mon producteur Guilty, il a kiffé, et de là, on a pris une séance studio. C’est un bon gars, il est bon délire. On a écrit le son ensemble, je pense que ça se ressent dans le flow et l’alchimie.
« 00h45 » et « DEMI-CŒUR » sont les sons les plus calme du EP. Les titres ont l’air choisi exprès. On a l’impression que tu parles rapidement de relations presque impossibles. Tu t’inspires de ta vie pour écrire ?
Oui je m’inspire de mon vécu et de mon ressenti. Je parle de choses que je vis ou qui se passent autour de moi. Il y a plein de choses qui me passent par la tête et je le mets en écrit.
