
Epoque est une jeune artiste fraîchement signée, chez Universal Music Italie qui s’est distinguée par ses sonorités afro et colorées. Epoque est une des rares à s’être lancé dans ce style de musique très peu écouté en Italie. De parents congolais, l’italienne s’inspire de sa culture maternelle, pour composer ses chansons et d’artistes comme Koffi Olomidé ou Fally Ipupa. Nous avons eu l’occasion de la rencontrer dans le 5eme arrondissement de Paris via son label français (Polydor), pour une rencontre des plus authentique.
Comment as-tu commencé la musique ?
Honnêtement je ne me suis jamais dit que je voulais être chanteuse je n’ai jamais vraiment rêvé de ça, j’ai commencé la musique de manière totalement désintéressée. Un jour, mon producteur qui est aussi mon manager, Di Gek, m’a proposé de poser sur un son. Au début c’était vraiment pour s’amuser et on a sorti par la suite plusieurs sons.
Finalement ça a été très spontané ! Comment universal t’as repéré ?
J’ai été repéré grâce à Spotify. Ils avaient proposé une playlist et j’ai eu la chance d’y figurer. C’est comme ça que j’ai été repéré par Universal. Bien sûr j’ai tout de suite accepté ça n’arrive pas tous les jours ! Je me sens vraiment à l’aise dans le label, je suis écoutée et c’est vraiment mieux pour travailler, j’ai tout à ma disposition.

Est-ce qu’avec ta signature tu as décidé de changer de team ou tu es toujours accompagnée des mêmes ?
J’ai commencé avec mon producteur qui est aussi mon manager. On a vraiment une bonne fusion et ça marche très bien entre nous. Je pense qu’après il faut voir je fais de l’afro c’est vaste comme milieu mais je me sens très bien avec ma team actuelle on avance bien.
Tu es italiano-congolaise, est ce que la culture et la musique congolaise t’on beaucoup inspiré ?
Oui vraiment beaucoup ! j’ai beaucoup écouté les artistes congolais « old school » et c’est vraiment un héritage qui perdure dans ma musique c’est aussi une des raisons pour lesquelles je me sens dans mon élément avec l’afro. Mes parents ont vraiment beaucoup écouté de musique même s’ils ont vraiment eu du mal à comprendre ma vision et mon envie d’être artiste. Ils sont vraiment très conventionnels et c’est vrai qu’au début ça s’est mal passé.
Est-ce que ton pays, l’Italie t’inspire aussi ?
En Italie il y a très peu de personnes noires qui font de la musique et encore moins de l’afro. Je suis un peu comme l’une des pionnières là-bas car ce n’est pas non plus vraiment écouté. Je dirais que l’Italie m’a vraiment poussé à m’investir dans ça pour faire partie de l’une des premières et j’ai été vraiment surprise quand j’ai vu l’accueil positif qu’a eu mon projet. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais finalement ça s’est très bien passé.

Tes chansons sont souvent très joviales ! Est-ce que tu es une personne aussi enjouée au quotidien ?
J’essaye de l’être la plupart du temps car la vie n’a pas été très facile pour moi et je pense que dans mes musiques c’est je que j’essaye d’exprimer. J’ai envie que ma musique procure de la joie aux autres. Je pense que c’est mon but premier en tant qu’artiste.
Comment appréhendes-tu ton public français ?
Je sais que j’ai certains fans français grâce à des sons comme « Cliché », après ce n’est pas un public auquel j’ai réellement été confronté pour l’instant. J’attends les concerts à venir et j’espère qu’ils vont autant aimer que le public Italien.

