UNE CONVERSATION x JESHI

Francis Plummer

Jeshi, jeune talent multi-disciplinaire et ambitieux, grandit dans l’est de Londres au début des années 2000, bercé par les morceaux de The Neptunes et Erykah Badu (et plus tard par Toro Y Moi et Lana Del Rey). Il commence à écrire et rapper avec ses camarades du lycée, fortement inspiré par un esprit DIY qui se manifeste dans son studio d’enregistrement qui consistait littéralement en un microphone USB d’une Nintendo Wii provenant d’un jeu de karaoké directement branché à son PC. 

Via plusieurs projets qui l’ont formé – notamment l’EP de 7 titres “The Worlds Spinning Too Fast’, sorti en 2017 et son EP « BAD TASTE » sorti en 2020 – Jeshi est devenu un artiste énigmatique doté d’une sincérité désarmante. Il a également collaboré avec Mura Masa ou encore Celeste, et fait les premières parties de Slowthai et Yellow Days – sans oublier ses performances chez COLORSBoiler Room et NTS.

On lui a posé quelques questions à l’occasion de la sortie de son projet « CREDIT« 

Qui es-tu Jeshi?

Je suis un rappeur et musicien de Londres. Je m’appelle Jesse, j’étais juste à la recherche d’une façon plus intéressante de l’épeler et j’y ai trouvé : Jeshi

Comment ta carrière a démarré ?

Ça a vraiment commencé à démarrer en écrivant des textes à l’école et en enregistrant quelques pistes avec mes amis à la maison.

Tu es né et tu as grandi à Londres . Ça ressemblait à quoi ton enfance et ton adolescence là-bas ?

Ce que j’aime à Londres, c’est que tu grandis avec des gens de tous les horizons. arrière-plan et parcours de vie que vous imaginez. Pense que ça te rend très ouvert d’esprit sur le monde.

L’influence de Londres a-t-elle une grande partie sur ta musique ?

Oui définitivement – je veux toujours amener les gens dans mon monde et les promener dans les rues que je marche. Pensez à porter l’identité d’où vous venez dans votre musique est vraiment important.

Peux-tu nous parler de ton parcours ?

J’ai grandi avec ma mère et mes sœurs dans une maison pleine de femmes, j’ai passé beaucoup de temps courir dehors causant des problèmes avec mes potes et juste toujours créé de la musique dans une certaine mesure. En vieillissant, cela est devenu beaucoup plus défini et j’ai vraiment compris ce que je voulais créer.

Parlons musique te souviens tu de la première chanson de rap qui t’a marqué?

Rien spécialement je me suis mis dans la grime quand j’avais 11 ans c’était la première fois j’etais excité à propos de tout.

Si tu pouvais collaborer avec un artiste, ce serait lequel ?

Portishead sans hésitation

Que devons-nous attendre de ton premier album ?

Attendez vous à marcher dans mon monde. Je sais pour beaucoup de personnes ce sera la même introduction pour moi je veux vraiment les emmener ailleurs et avoir ce sentiment de me connaitre.

Comment ton label t’a approché pour te signer?

Evidemment je venais de sortir des sons qui ont retenu leurs attention je peux plus me souvenir exactement ils ont du probablement appeler mes managers.

Dans quel état d’exprit est tu en venant en France à Paris pour promouvoir ta musique?

Reconnaissant je me sens béni pour la musique d’aller dans différents endroits et avoir des gens pour qui ça à de l’interêt et qu’ils veulent m’en parler.

Ecoutes-tu la scène Francophone ?

Pas beaucoup, mais j’ai été mis sur des morceaux pendant mon séjour ici. j’écoute beaucoup Chassol qui je pense est un génie et qui a été mis sur du rap français La Feve, Laylow… Il y a des artistes super talenteux ici.

Est-ce qu’il y a un morceau qui te représente ? Que tu te sens bien en écoutant, sans raison particulière ?

Sun Kill Moon – Ben’s My Friend.

Après la sortie de l’album, c’est quoi la suite pour toi ?

J’ai travaillé sur un tas de nouvelles musiques que j’ai hâte de vraiment secouer faire avancer les choses et prendre cela dans une nouvelle direction.